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Lycée

Mais qui était Gaudier-Brzeska ?

Né en 1891 dans la région d’Orléans, d’une famille modeste, Henri Gaudier est un sculpteur autodidacte qui ne suivit jamais de formation académique. C’est à Paris qu’il rencontre Sophie Brzeska, une polonaise au tempérament tumultueux, pour laquelle il se passionne. Il accolera son nom au sien pour devenir Henri Gaudier-Brzeska. Le couple doit quitter la France en 1911, car l’artiste refuse le service militaire et devient insoumis, ils s’installeront à Londres.

Biographie

Depuis quelques années, Saint Jean de Braye reconnaît en Henri Gaudier, alias Gaudier-Brzeska, un de ses fils dont elle peut à juste titre se montrer le plus fier. Tout est réuni dans une telle personnalité pour intéresser et fasciner la jeunesse : précocité, audace, goût de l’aventure et de la bohème, anticonformiste, caractère entier, destin tragique et surtout puissance créative.

Le 5 Juin 1915, en pleine bataille de l’Artois, le sergent GAUDIER tombe, tué d’une balle en plein front. Il n’a pas 24 ans.
De 1911 à 1915, Gaudier-Brzeska produira plusieurs milliers de dessins et plus de 80 sculptures dont la plupart figurent aux collections des grands musées du monde, à Londres, Cambridge, Chicago, New-York, au musée National d’Art Moderne à Paris et aussi au Musée d’Orléans.Il est parmi les précurseurs de la sculpture moderne.

Henri Gaudier-Brzeska

 

Œuvre de l’artiste

Œuvre de l’artiste

Sur le plan artistique, Henri Gaudier-Brzeska a été d’abord influencé par Auguste Rodin mais aussi par la sculpture primitive qu’il a découverte au British Museum et au Victoria and Albert Museum. Ses oeuvres sont directes, dynamiques et laissent apparentes les traces de son travail artistique.

Gaudier-Brzeska n’a travaillé que quatre ans seulement comme sculpteur, et pourtant ses sculptures et ses milliers de dessins ont beaucoup influencé l’art français et anglais du 
XXe siècle. On peut voir ses oeuvres au Musée National d’Art Moderne à Paris, au musée des beaux arts d’Orléans, à la Tate Gallery à Londres ou encore dans les musées de Chicago, New-York ou Ottawa.

La correspondance de Jim Ede (en), conservateur à la Tate Gallery et ami de Gaudier-Brzeska a été publiée dans le livre Savage Messiah. C’est de ce livre que s’est inspiré Ken Russell pour son film sur Gaudier-Brzeska (Savage Messiah (en) en 1972).

En haut : Henri Gaudier-Brzeska sculptant « Chef hiératique d’Ezra Pound » (1914).
En bas : Gaudier-Brzeska devant le »Bird swallowing a Fish ».

Vidéo de présentation de l’artiste Henri Gaudier-Brzeska 

par Christian Briend dans les collections du Musée national d’art moderne et Doïna Lemny, commissaires.

 

 

 

Quelques œuvres du sculpteur

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